Les rédacteur·ice·s se sont rendu·e·s au Théâtre National pour Les jours de mon abandon de Elena Ferrante / Gaia Saitta.
Dans l’Italie de la fin des années 1990, Olga est une mère et une épouse dévouée. Elle tente de mener une vie en parfaite adéquation avec ce que la société lui impose. Quand son mari la quitte pour une jeune fille, elle sombre dans un état de rage et une femme inattendue prend place.
Qu’est-ce que j’ai vu ?
J’ai vu beaucoup de télés des années 90
Une femme en colère, blessée, triste, une porte parole de pleins de femmes
J’ai vu de la détresse et de l’humanité
J’ai vu quelque chose qui m’a énervé parce que j’ai pensé à toutes les heures que j’ai passées à ranger
Ho visto tantissima gente in scena
Un buon brutto esempio
La partition des sons. Il y avait beaucoup de sons qui étaient générés sur scène
Una ragazzina con un martello come nei film horror
Un téléphone qui sonne
Une plage
Un cane un po’ spaesato… un attore cane
Il pomodoro che fa il sangue dal naso
Il frigorifero dove era seduta Céline
La televisione con Ambra Angiolini
Un’orca gonfiabile
par tout le groupe, à la sortie de la représentation
Selon vous, de quel type de transformation du corps de l’actrice avez-vous été témoins·es pendant le spectacle ?
Selon moi, l’actrice a vécu une transformation psychique, abandonnée et possédée par des émotions dévastatrices de tristesse et de colère, elle sombre de plus en plus dans une forme de folie qui l’amène à malmener son entourage et elle-même. Physiquement elle passe de sous contrôle (Déni), à hors contrôle car la réalité est trop violente à vivre. Dans le corps, elle passe du calme à l’agitation. De la structure au désordre.