“Les jours de mon abandon” – Elena Ferrante / Gaia Saitta


Les rédacteur·ice·s se sont rendu·e·s au Théâtre National pour Les jours de mon abandon de Elena Ferrante / Gaia Saitta.

© Anna Van Waeg

Dans l’Italie de la fin des années 1990, Olga est une mère et une épouse dévouée. Elle tente de mener une vie en parfaite adéquation avec ce que la société lui impose. Quand son mari la quitte pour une jeune fille, elle sombre dans un état de rage et une femme inattendue prend place.


© Anna Van Waeg

Qu’est-ce que j’ai vu ?

J’ai vu beaucoup de télés des années 90

Une femme en colère, blessée, triste, une porte parole de pleins de femmes

J’ai vu de la détresse et de l’humanité

J’ai vu quelque chose qui m’a énervé parce que j’ai pensé à toutes les heures que j’ai passées à ranger

Ho visto tantissima gente in scena

Un buon brutto esempio

La partition des sons. Il y avait beaucoup de sons qui étaient générés sur scène


© Anna Van Waeg
© Anna Van Waeg

Una ragazzina con un martello come nei film horror

Un téléphone qui sonne

Une plage

Un cane un po’ spaesato… un attore cane

Il pomodoro che fa il sangue dal naso

Il frigorifero dove era seduta Céline

La televisione con Ambra Angiolini

Un’orca gonfiabile

par tout le groupe, à la sortie de la représentation


Selon vous, de quel type de transformation du corps de l’actrice avez-vous été témoins·es pendant le spectacle ?

Selon moi, l’actrice a vécu une transformation psychique, abandonnée et possédée par des émotions dévastatrices de tristesse et de colère, elle sombre de plus en plus dans une forme de folie qui l’amène à malmener son entourage et elle-même. Physiquement elle passe de sous contrôle (Déni), à hors contrôle car la réalité est trop violente à vivre. Dans le corps, elle passe du calme à l’agitation. De la structure au désordre.

par Céline


par Lara

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